SATAN RETURNS
aka DEVIL 666 (1996)

Réalisé par Ah Lun, avec Chingmy Yau, Donnie Yen, Yuen King Dan, Ng Chun Yu, Wong Chih Wah

Ching (Chingmy Yau) travaille aux "internal affairs" (la police des polices) de la police de Hong Kong. Obsédée par la disparition de son père alors qu'elle était encore petite, elle fait d'étranges cauchemars dans lesquels elle assiste à des meurtres sataniques. Lorsqu'eux ceux-ci s'avèrent être ancrés dans la réalité, elle va avoir besoin de l'aide de "the alchemist", un des flics les plus brutaux de la force, pour échapper au démon qui la poursuit en proclamant qu'elle est la fille du diable... mais qui est réellement Ching????
SATAN RETURNS mélange le fantastique, l'horreur et le policier sur fond de rituels sataniques pour aboutir à un bon film, cependant très influencé (et pas que dans les éclairages) par le SEVEN de David Fincher. Pas de temps morts, gunfights, meurtres, combats, humour et suspense, et même des zombies!...tout est réuni pour que l'on suive la magnifique Chingmy Yau jusqu'au surprenant final de SATAN RETURNS.


 

SAVIOUR OF THE SOUL (1991)

Réalisé par Corey Yuen et David Lai, avec Anita Mui, Andy Lau, Kenny Bee, Aaron Kwok, Gloria Yip, Carina Lau

Un film ovni, très librement basé sur le manga City Hunter (pour le personnage d'Andy Lau). Anita Mui y incarne deux soeurs jumelles : l'une d'elle est une tueuse professionelle, l'autre une espèce de savant-fou au féminin, spécialisée dans l'armement. Quand la première aveugle un criminel et le fait mettre en prison, son disciple Silver Fox décide de le venger. Il sera alors du devoir d'Andy Lau, mercenaire de service, de protéger Anita Mui....
SAVIOUR OF THE SOUL est un film très étrange : des décors minimalistes, très peu de personnages, une folie omniprésente... une ambiance unique qui débouche sur un film exceptionnel, très original, à voir de toute urgence.


 

THE SEVENTH CURSE (1986)

Réalisé par Nam Laï Choï, avec Chow Yun-fat, Maggie Cheung


 


SHANGAI GRAND (1996)

Réalisé par Poon Man Kit, avec Leslie Cheung, Andy Lau

La quintessence du film de Hong Kong : l'histoire de deux "frères ennemis" dans le Shangaï des années trente... Visuellement flamboyant, parcouru de gunfights hallucinants, ce film symbolise toute une époque du cinéma de Hong Kong. L'honneur, la fraternité y sont abordés sur fond de longs manteaux et de flingues, et les corps tombent au ralenti lors d'un final dans la neige absolument magnifique. Un film que l'on ne peut qu'aimer, d'autant plus que Leslie Cheung y offre encore une interprétation à mille lieux de celle qu'il nous offrait dans LE SYNDICAT DU CRIME, à la mesure de son incroyable talent.


 

SHAOLIN KIDS
aka LES ENFANTS DE SHAOLIN/LES HERITIERS DE SHAOLIN (1984)

Réalisé par Chang Hsin Yen, avec Jet Lee


 

SHAOLIN MARTIAL ARTS
aka LES ARTS-MARTIAUX DE SHAOLIN (1986)

Réalisé par Liu Chia-lang, avec Jet Lee


 

SHAOLIN TEMPLE
aka LE TEMPLE DE SHAOLIN (1982)

Réalisé par Chang Hsin Yen, avec Jet Lee


 

SONG OF THE EXILE
aka LE CHANT DE L'EXIL (1990)

Réalisé par Ann Hui, avec Maggie Cheung, Waise Lee, Luk Siu-fan

Dans ce très beau film d'Ann Hui, quelque peu autobiographique, Maggie Cheung incarne une hong-kongaise qui fait des études dans l'audiovisuel à Londres, et qui doit rentrer au pays pour le marriage de sa soeur. Là-bas, elle retrouve sa mère, qui est japonaise, et avec laquelle elle ne s'entend pas du tout. Lorsque celle-ci décide de rentrer au Japon, Maggie Cheung l'accompagne, et finit par découvrir que sa mère et elle ont bien plus de choses en commun qu'elle ne le pensait, les deux ayant passé leur vie en exil...
Un film sobre et intimiste de grande qualité, avec l'interprétation impeccable de Maggie Cheung qui mérite décidemment mieux que des rôles de faire-valoir dans des films de/avec Jackie Chan.


 

THE STORM RIDERS (1999)

Réalisé par Andrew Lau, avec Ekin Cheng, Aaron Kwok, Kristy Yang, Sonny Chiba, Anthony Wong, Shu Qi

Si Andrew Lau a toujours connu un succés correct en tant que réalisateur attitré de la série des YOUNG & DANGEROUS, on ne peut pas dire que son cinéma "pour ados", étalage de violence prépubère parfois sympathique et toujours gratuit, ait toujours été admiré, que ce soit par les critiques ou les cinéphiles. STORM RIDERS n'en est que plus surprenant.
Adaptation d'une bande dessinée de Hong Kong à succès, STORM RIDERS, sans être un chef-d'oeuvre, n'est rien de moins qu'une révolution pour l'ancienne colonie - et ceci à plusieurs niveaux.
Près de deux ans après la rétrocession, le cinéma HK se cherche : Gordon Chan, Dante Lam et autres Daniel Lee (ainsi qu'un certain Patrick Yau dont l'identité reste un mystère...) constituent les fers de lance d'une nouvelle vague hésitante qui ne parvient pas à réhausser la fréquentation des salles. Conçu dans une logique impeccable tant au niveau du marketing que d'un point de vue cinématique (plus que véritablement cinématographique), le film d'Andrew Lau s'inscrit donc dans une démarche à contre-courant de ce noveau cinéma minimaliste et caractériel. Le pari est risqué : réconcilier les amateurs du film de chevalerie fantastique à la ZU, WARRIORS OF THE MAGIC MOUNTAIN et la génération fin-de-siècle, avide TEKKEN et autres FINAL FANTASY. Pour gagner ce pari, il faut des moyens, mais aussi un certain niveau technique. Et c'est là que le bas pourrait blesser, car on ne peut pas dire que l'industrie HK ait réellement fait ses preuves en images de synthèse, même si, de GREEN SNAKE à A CHINESE GHOST STORY : THE TSUI HARK ANIMATION, en passant par BLACK MASK, des progrès remarquables ont été effectués par l'industrie locale.
Armé du plus gros budget HK de tous les temps (80 millions de dollars de confort), Andrew Lau livre un film ovni spectaculaire et surprenant, une fresque épique qui tente de faire du neuf avec du vieux grâce aux avancées techniques modernes. Bien que souvent incompréhensible à cause d'une démultiplication exagérée des personnages (caractéristique du genre), STORM RIDERS est donc une très grosse pointure du cinéma de divertissement pur, consommable et regardable à la fois. Les amateurs de cinéma japonais se réjouiront par ailleurs de retrouver Sonny Chiba en grand méchant au générique de ce jeu-vidéo live qui marque un certain renouveau pour l'industrie HK.


 


SUPERCOP
aka POLICE STORY 3 (1992)

Réalisé par Stanley Tong, avec Jackie Chan, Michelle Yeoh, Maggie Cheung, Yuen Wah, Ken Lo, Bill Tung

On ne peut pas dire que SUPERCOP, troisième volet de la série des POLICE STORY, qui a largement contribué à faire connaître Jackie Chan de par chez nous, s'embarasse d'un scénario en béton : Jackie Chan fait équipe avec Michelle Yeoh, son homologue chinois, pour une mission d'infiltration. Se faisant passer pour frêre et soeur, ils se retrouvent au milieu d'un gang de dealers à grande échelle. Tout irait pour le mieux sans l'intervention indispensable de Maggie Cheung, petite amie de Jackie Chan dans tous les épisodes et véritable boulet, qui dévoile la véritable identité du couple...
Le véritable intérêt du film réside dans la course aux cascades que se livrent Jackie Chan et Michelle Yeoh : elle saute sur un train en marche en moto, lui fait une petite promenade aérienne absolument effrayante, accroché par une corde à un hélicoptère. Le reste n'est que succession de gags et de quiprocos. Divertissant, mais pas inoubliable : on est très loin du premier POLICE STORY.


 

SWORDSMAN (1990)

Réalisé par King Hu, Tsui Hark, Raymond Lee et Ching Siu-tung avec Sam Hui, Cecilia Yip, Yuen Wah, Jacky Cheung, Cheung Man


 

SWORDSMAN 2 (1992)

Réalisé par Ching Siu-tung, avec Jet Li, Brigitte Lin, Rosamund Kwan, Michelle Reis, Fennie Yuen

L'intrigue de SWORDSMAN 2, si elle plus simple que celle de THE EAST IS RED, sa suite directe, n'en reste pas moins très compliquée : Fox (Jet Li) et Kiddo (Michelle Reis, FALLEN ANGELS) tentent de récupérer le livre sacré du premier film des mains de Asia l'Invincible (Brigitte Lin), un homme qui a changé de sexe en acquérant des pouvoirs surhumains...
SWORDSMAN 2 est tout simplement LA référence du film de sabre moderne, avec des combats "aériens" époustouflants réglés de main de maître par un Ching Siu-tung (HISTOIRES DE FANTOMES CHINOIS) au sommet de son art.